Vous est-il déjà arrivé d'éviter de répondre aux questions des enfants sur la mort? De vous sentir impuissant face à un adolescent qui vit le deuil de son meilleur ami? De souhaiter avoir des pistes, des suggestions pour répondre à vos questions? Réservez votre place à une formations ou conférence que je donnerai dans votre région. J'ai hâte de vous rencontrer! Je vous invite aussi à visiter mon site: lynnepion.com Pour toutes questions ou informations au infoslynnepion@gmail.com
Violette Daneau la réalisatrice du film On ne mourra pas d'en parler a partagé sur sa page facebook ce vidéo: When I die (Lorsque je mourrai) dans lequel Philip Gould nous parle de ses réflexions face à sa mort annoncée en raison d'un cancer de l’œsophage. Un magnifique témoignage touchant et inspirant. Je vous le partage à mon tour. Bon et doux visionnement.
Vous avez aimé cette chronique ? Partage-la avec vos connaissances et amis. Laissez votre courriel dans la boîte en-haut à gauche et vous recevrez les articles dès leurs parutions ainsi qu'une info-lettre une fois par mois dès le mois d'octobre 2012 Je vous invite aussi à laisser un commentaire
Valérie est une femme de passion, d'écoute, de cœur et de famille. Son énergie et son sens de l'humour sont communicatifs. Elle est une femme impliquée dans sa communauté douée d'un professionnalisme hors pair. Bon succès Valérie pour ce beau cadeau de la vie!
Valérie Garneau, Présidente de la Corporation des thanatologues du Québec
Ce matin je vous dis Merci, merci à vous tous
et toutes qui aimez et partagez la page facebook Est-ce que tout le monde meurt? . Merci à vous tous et toutes
pour vos encouragements à continuer à ma mission d'aider les familles,
les adultes à "détaboutiser" la mort et l'aborder avec les enfants.
Ensemble nous pourrons jaser, aborder la thématique de la mort dans nos
vies...comment l'apprivoiser et en parler avec les enfants. Même si on l'évite dans nos conversations elle ne nous évite pas.
Stéphane Lauzon créateur d'images
En osant en parler avant qu'elle se produise nous permettons au enfants
d'apprendre sans être dans l'émotion intense du moment de la perte d'un
être cher. Nous nous permettons aussi une réflexion face à notre
relation avec la mort, le deuil, les rites funéraires.
Nous pouvons aussi réfléchir sur notre niveau de résilience, nous informer des ressources disponibles.
Stéphane Lauzon est le créateur de la magnifique illustration ci-contre intitulée "Parler de la mort avec un enfant".
Merci d'aider vos entourages respectifs à apprivoiser les couleurs de la vie. Bonne journée!
Au Québec, 3 suicides par jour. En 2009 au Québec 1 068 personnes se sont suicidées. Les statistiques ne différent pas ailleurs dans le monde.
Comme plusieurs d'entre vous j'ai été touché par ce mal de vivre dans mon entourage, des amis. Ma fille aussi a perdu des amis de cette façons, des êtres important de sa vie.
Comme vous, nous avons vécu un sentiment de culpabilité, des questions sont demeurées sans réponses.
Personne n'est à l'abri de ce mal, peut importe l'âge, la religion, le sexe, le niveau social, le niveau de scolarité.
Tous ensemble nous pouvons faire une différence dans la vie des gens que nous aimons en ouvrant l’œil en écoutant les mots du mal psychologique de vivre, en lisant le non-verbal de nos ados, nos aînés, frères, sœurs, amis, conjoints, collègues de travail.
Voici un extrait du sitde l'Association québécoise de prévention du suicidequi aide à comprendre la problématique du suicide et son processus. Sur le site vous pouvez valider vos connaissances sur cette problématique en répondant au quiz Mythes et Réalité :
Comprendre
Mieux comprendre la problématique du suicide
Bien que le suicide soit un geste individuel, il s’inscrit
dans un contexte plus large d’interactions entre la personne, sa
communauté immédiate et la société en général. La qualité de vie de la
personne, son réseau social de même que la disponibilité des ressources1
lorsque celle-ci a besoin d’aide, ont une influence sur sa situation de
détresse. Ce qui fait qu’une personne ne voit plus de solution à ses
problèmes, ce n’est habituellement pas le problème en soi, mais bien la
perception qu’elle a du problème.
Avoir des idées suicidaires peut arriver à tout le monde,
mais il existe des facteurs qui peuvent ébranler une personne ou
l’aider.
1. Les facteurs prédisposants
Ces facteurs sont liés à l’histoire de vie d’une personne et la rendent plus vulnérable.
Exemples : abus, violence, problèmes de santé mentale, etc.
2. Les facteurs contribuants
Ceux-ci accentuent le niveau de risque à un moment précis.
Exemples : abus de substances, manque de ressources, idéations suicidaires antérieures, etc.
3. Les facteurs précipitants
Il s’agit de la goutte qui fait déborder le vase.
Exemples : peine d’amour, échec, rejet ou tout autre événement de vie difficile et récent.
4. Les facteurs de protection
Ces facteurs réduisent l’impact des trois autres facteurs et élargissent le champ des solutions possibles.
Exemples : disponibilité de ressources dans l’entourage, présence de modèles sains, etc2.
Le processus suicidaire
Avant de poser un geste suicidaire, une personne essaye tous
les moyens qu’elle connaît pour diminuer sa souffrance et régler ses
difficultés. Moins ses moyens fonctionnent, plus l’idée du suicide
commence à prendre place.
Cette situation renvoie à l’image d’une personne qui entre
dans un tunnel : plus elle avance, moins il y a de lumière. La personne
n’entrevoit pas la façon d’arrêter la souffrance, qui est devenue
intolérable.
Le processus suicidaire est cependant réversible, c’est-à-dire
que lorsqu’une personne trouve une solution à ses problèmes, elle
diminue sa souffrance. Par conséquent, ses idées suicidaires sont de
moins en moins présentes.
Que faire si je ne vais pas bien ?
La meilleure façon de s’aider à s’en sortir, c’est d’en parler.
Ne restez pas seul avec vos problèmes. N’attendez pas d’être
au bout du rouleau. Agissez. Parlez à quelqu’un en qui vous avez
confiance ou appelez au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). Une ressource de
votre région est là pour vous aider, en toute confidentialité 24 heures
par jour, 7 jours par semaine. Appelez!
Meurtre de soi par David Goudreault slameur québécois et travailleur social
En parler entre adultes, en parler avec les enfants vous avez bien compris la thématique? En parler pour "détaboutiser" la mort et le deuil c'est le secret! Le malaise ne vient pas des enfants mais des adultes qui désirent les protéger.
Elle est omniprésente au quotidien, nous l'avons constaté cette semaine dans tous les médias, dans les cours d'école, à la maison, au travail etc. Tout le monde parlait de ce qui est arrivé lors du discours de Mme Pauline Marois, première femme élue Première Ministre au Québec. La mort de Denis Blanchette a suscité biens des réflexions dans les familles à savoir "en parler ou pas avec mon enfant?"
Quelle choix avez-vous fait? en avez-vous parlé ou pas?
Le 4 septembre 2012, une soirée sombre, un
drame pour la grande famille de Solotech. Un membre de cette grande
famille est tué par un homme "dérangé". Je me joins à tous mes lecteurs
pour vous faire parvenir mes plus sincères condoléances ainsi qu'à la
famille et les amis de cet homme parti travailler en ne sachant pas
qu'il n'y aurait pas de retour à la maison. La vie est ainsi faite; de merveilleuses couleurs aux plus sombres. Le 4 septembre 2012 est une date significative pour le Québec, Madame Pauline Marois est élue Première Ministre du Québec.
Un vent de changement nous invite à une réflexion sur le respect de la
différence, le jugement, l'amour de son prochain et l'influence que nous
désirons propager autour de nous. Ensemble nous pouvons faire une différence en commençant tout près de nous. Puisse cette journée apporter doucement du réconfort dans vos cœurs.
Et voilà que votre enfant commence à vous questionner sur le pourquoi du comment de la vie, sur sa mort, sur votre mort et vous vous demandez quoi répondre.
Quand on ne trouve pas les mots il y a les livre qui nous donnent des pistes. En voici quelques un dans le désordres. J'espère qu'ils vous aideront à "détaboutiser" avec vos enfants cette nouvelle thématique dans leurs vocabulaires!
« Et moi, sans mon grand frère, je ne suis plus rien. Je le cherche dans
la maison, sur le trottoir, dans la cour de l’école. Il n’y a plus
personne dans ses souliers ni sur son vélo ni dans son lit. Notre peine
est comme l’eau d’un robinet : il en coule, il en coule et il en reste
toujours dedans. »
Maxime, 6 ans, n'a plus de maman. Sa maman est morte d'un chagrin que
même sa fille ne pouvait soulager... Ne lui reste que les images
joyeuses du photomaton. (Aborde le suicide d'un parent)
Ce livre raconte l'histoire d'une petite chenille qui est triste car
elle vit la perte d'un être cher : sa Grand-Mamie. Cette histoire est
conçue pour aider les enfants qui vivent un deuil, ainsi que leurs
parents à accompagner leur enfant dans cette expérience de la vie.
(...) Mon souhait le plus cher est que cette merveilleuse histoire ne soit pas uniquement destinée aux enfants qui font face à la rude réalité de la vie imposée par la mort. Il est pour moi un excellent outil d'éducation complet et utile tant pour les parents que pour les professionnels qui travaillent auprès des enfants. (...)
Extrait de la préface de Josée Masson , travailleuse sociale et fondatrice de Deuil-Jeunesse
La mort j'en parle avec mon enfant, Dr Michel Hanus et Isabelle Hanus
En vous référent à votre bibliothécaire ou votre libraire vous pourrez trouvez d'autres livres qui sauront vous guider dans votre démarche afin d'aider votre enfant à apprivoiser les couleurs de la vie.
Si vous aimez cet article je vous invite à le partager, il pourrait aider des gens de votre entourage tout simplement parce que les enfants veulent savoir!