mercredi 28 décembre 2011

Ensemble, "détaboutisons" la mort

Depuis une vingtaine d'années j'ai côtoyé beaucoup d'enfants.  Beaucoup d'enfants qui m'ont questionnés sur la mort. Aussi beaucoup de parents qui me demandaient comment en parler à leurs enfants.  S'ils devaient les emmener ou pas au salon funéraire.
Aujourd'hui, le 28 décembre 2011 ces questions demeurent souvent sans réponses d'un côté comme de l'autre (des enfants et des parents). Pourquoi selon-vous?
N'hésitez pas à répondre dans la section commentaire.
Nous savons tous que nous ne pourrons pas l'éviter. Nous savons tous que des enfants ou petits-enfants seront touchés par la perte d'un  être cher.  Y seront-ils préparés avant?  C'est mon souhait  le plus cher pour la nouvelle année qui arrive à grand pas.
Ensemble, nous y arriverons!

Ne prene pas la vie trop au sérieux.
De toute façon, vous n'en sortirez pas vivant! (Bernard Fontenelle)

mercredi 21 décembre 2011

Un doux Noël


le plus beau cadeau :

l’amour qu’on reçoit de ceux qu’on aime


Aujourd'hui,  à quelques heures de Noël, j'ai une pensée spéciale pour tous les gens qui ont perdu un être cher cette année, pour tous ceux qui ont eu un diagnostic  à "couper le souffle" , pour tous ceux qui accompagnent dans la maladie une personne aimée, peu importe l' âge.

Noël est à nos portes et pourtant... Ce n'est pas nécessairement le coeur joyeux que vous envisager de passer cette veille, cette journée qui se veut féérique. Possible que les émotions (du latin motio « action de mouvoir, mouvement) tout comme les vagues soient parfois fortes, parfois calme, parfois comme un tsunami. Possible que les  émotions soient très agréables en vous remémorant de beaux souvenirs de ces Noël passés.

 Ce premier Noël sans l'être cher est souvent le plus difficile à passer. Vous êtes la seule personne à savoir ce que vous ressentez.  Les gens autours de vous peuvent dire qu'ils vous comprennent mais chaque deuil étant unique, comme les taches des girafes, le votre est unique aussi.

Ce Noël, vous avez le droit de préférer le vivre seul, avec vos souvenirs, votre peine, votre nostalgie. Vous avez le droit de le vivre avec vos amis, vos familles bien entouré, dans le plaisir avec vos émotions houleuses !  Vous pouvez même concilier les deux ! Rendre une petite visite et revenir à la maison . L'important est de vous respecter.

Pour les amis, les familles qui côtoient la personne endeuillée, un malaise peut  les habiter. Comment l'aborder? Lui en parler ou pas?   La crainte d'être maladroit  peut même créer l'évitement. Un regard, un toucher réconfortant, un sourire et le lien se créera, l'ouverture à la discussion se fera par elle-même si vous êtes à l'aise.

La mort c'est la fin de la vie de l'être cher défunt. La mort c'est une expérience de plus à la vie.  Vous lisez ceci? C'est que vous êtes bel et bien vivant, peut importe votre état de santé physique ou psychologique.  La vie est là en vous,  autour de vous, continuez de l'apprécier au jour le jour,  à votre rythme.




Les enfants aussi peuvent être perturbés par ce premier Noël sans papa, maman, mamie, papi, une soeur, ou un frère... N'hésitez pas à leur demander s'ils aimeraient voir des photos, des vidéos de la personne décédée. Ne sous-estimez pas les enfants et leur deuil. Ils ne l'expriment pas comme les adultes car ils n'ont pas nécessairement tous les mots pour le dire. N'évitez pas de  parler de la personne qu'ils aimaient et qu'ils aiment toujours, ce, même s'ils ne semblent pas vous écouter!

Je vous souhaite un doux Noël en paix avec vous-même, serein avec les vôtres.


Lynne


mercredi 14 décembre 2011

La mort ne prend pas de vacances...

Journal Le Canada Français 8 décembre 2011 (Marie-Pier Gagnon)
Je crois qu'en cliquant sur l'image vous pourrez lire l'article!

Lors de la perte d'un être cher les émotions sont envahissantes, et la difficulté d'expliquer et d'exprimer sa peine aux jeunes est souvent difficile.

Je suggère fortement d'essayer de l'expliquer aux jeunes avant qu'elle survienne dans la famille. Ils en auront déjà entendu parler, auront posé certaines questions et comprendront mieux ce qui se passe.

L'enfant et l'adolescent vivent  aussi la perte de l'être cher. Ils ont besoin de balises et de se savoir écouté dans leur deuil. Ils ont besoin, tout comme les adultes, d'exprimer leur peine, leurs souvenirs, leur amour pour la personne décédée.
La mort fait partie de la vie et elle ne prend pas de vacances...

lundi 12 décembre 2011

Ce que vous retrouverez dans Est-ce que tout le monde meurt?

Pour les parents, les grands-parents et les professionnels qui travaillent avec les enfants:

Est-ce que tout le monde meurt?  Est un  livre dédié aux jeunes, aux familles, aux grands-parents  ainsi qu'aux professionnels en tant qu'outil pédagogique pour discuter d'un sujet trop tabou, la mort. N'étant pas sélective, elle touche toutes les familles. N'épargnant aucune classes de la société.

Est-ce que tout le monde meurt? C'est l'histoire de Celia, personnage principal, avec qui les enfants pourront vivre différentes émotions, situations,  étapes de la vie.
L''amitié, l'amour, la mort, les rites funéraires, le deuil, les croyances y sont abordés en douceur, avec les vrais mots. Celia est complice avec le lecteur, le questionne et ne le juge pas.

Est-ce que tout le monde meurt?
C'est le livre que les adultes auraient aimé lire ou se faire lire  quand ils étaient de jeunes endeuillés (commentaire reçu par plusieurs lecteurs). C'est l'outil tangible qui ouvre la porte aux conversations dans la famille.

Est-ce que tout le monde meurt? C'est une histoire que les jeunes aiment lire car elle leur permet de mieux comprendre des concepts, un vocabulaire et de voir les illustrations de mots qui ne sont pas utilisés régulièrement (ex: cercueil, incinération, corbillard).

Afin de rejoindre et d'aider le plus de lecteurs possible, le caractère d'impression a été choisit pour les jeunes lecteurs et ceux qui aiment moins lire. Ceux qui apprécient la lecture le liront en peu de temps (74 pages) et pourront le relire à leur guise.


lundi 5 décembre 2011

Est-ce que tout le monde meurt? en conférence

comment aborder  le sujet d'une mort à venir, ou annoncer la mort aux enfants? Mieux vaut en parler avant... 
Pourquoi en parler avant? Pour mieux outiller les enfants et être moins dans l'émotion pour l'expliquer.

Vous désirez faire la différence dans votre entourage...
Dans tous les milieux de travail, organisations, groupes d'amis se côtoient  des parents,   des grands-parents,des  oncles, des tantes, des cousins, des cousines en contact avec  des jeunes,  la vie et la mort. 
Planifier une soirée où je donne des pistes à tous et chacun pour aborder la mort et le deuil avec les jeunes est un plus pour tous. Une soirée où plusieurs arrivent incertains et repartent avec des réponses et le sourire aux lèvres. Vous ne serez pas déçu
La mort nous touche tous un jour ou l'autre dans nos familles, elle n'est pas sélective. 
comment aborder  le sujet d'une mort à venir, ou annoncer la mort aux enfants? Mieux vaut en parler avant... 
J'aborde le sujet d'une façon dynamique, en toute simplicité. Je vous invite dans le monde des émotions et de la discussion. Une soirée où j'écoute vos questionnements et y répond.
N'hésitez pas à communiquer avec moi pour une soirée inoubliable, enrichissante, humaine!
Parlez-en à vos employeurs, vos amis, votre organisation. Tous en ressortent gagnants! 
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à communiquer avec moi : caratcelia@gmail.com   ou lynnepion@gmail.com ou par téléphone au 418-895-0071, il me fera plaisir de vous répondre.
  Voici quelques  commentaires lors de la conférence donnée pour Le Groupe d'Accompagnement Jonathan:
Merci pour votre solide réflexion, c'est un plus pour nos petits-enfants. Ça va nous aider
Merci pour vos bons mots pour dire à mes petits-enfants ce que c'est la mort, sans les effrayer.
Présentation qui garde dans la vérité et soutien notre désir de grandir avec les enfants. 

dimanche 4 décembre 2011

T'as des questions ?

Nous sommes déjà en décembre 2011. L'année se termine bientôt.

Durant ces douze derniers mois une ou  plusieurs personnes que vous connaissiez vous ont quittés pour différentes raisons ; maladie , accident , suicide, homicide , noyade etc.

Ces gens étaient parfois très, très, très  jeunes. D'autres fois plus âgées et même très, très, très âgées.

Peu importe  la façon ou l'âge  lors du décès, le deuil que vous vivez est unique tout comme le sont les empreintes des doigts et ne peut se comparer à celui de qui que ce soit. Il n'y a pas de temps définit pour vivre un deuil. Il y a des hauts et des bas (des temps neutres) qui engendrent diverses émotions .  Une musique, des odeurs, des situations qui  vous remémorent ces gens et soudain vous riez ou  pleurez, souriez, plongez dans vos souvenirs.

Chacun  expérimente la mort et le deuil qui s'en suit différemment. La période des fêtes en est une, généralement, où plein de souvenirs remontent à la surface. Peut-être que vos émotions seront instables, peut-être pas. L'important est d'en parler. De parler de la personne décédée autant que vous en ressentirez le besoin. D'en parler avec les gens de qui vous vous sentez écouté, apprécié et respecté. 
 Osez parler de la vie et de la mort.  Osez parler de vos émotions, de votre ressenti.
Je vous souhaite une douce période des fêtes et n'hésitez pas à demander à vos proches qui ne savent pas trop comment vous aborder ... t'as des questions ? ça me fera plaisir d'y répondre.
Imaginez les belles conversations que vous aurez...
à partager vos souvenirs...
à "détaboutiser"  la mort à votre façon.


lundi 28 novembre 2011

Où vous procurer Est-ce que tout le monde meurt?

Plusieurs personnes me demandent où elles peuvent se procurer le livre. L'ayant publié à compte d'auteure, il n'est pas disponible dans toutes les librairies.  Cependant, où que vous soyez sur le globe, vous pouvez vous procurer Est-ce que tout le monde meurt? via ce blogue.

La mort, le deuil ; "Détaboutisez" le sujet avec les enfants, avant...
Offrez la lecture en cadeau en plus d'une douce histoire.  Vous retrouverez   Est-ce que tout le monde meurt? dans les endroits mentionnés ci-dessous.  Via le blogue, le délai de livraison est très rapide.

Un cadeau à offrir à un enfant, même à celui devenu adulte! Un livre qui fait du bien

Le livre est maintenant disponible chez
- Archambault Place Ste-Foy à Québec 
- Librairie La Liberté inc. Chemin Ste-Foy à Québec (La Pyramide)
- Librairie Fournier, Côte du Passage à Lévis

- Librairie de La Chaudière à St-Georges de Beauce
- chez Twist Laser aux Galeries de la Chaudière à Ste-Marie-de-Beauce
- Boutique Vive la Vie à Ste-Marie-de-Beauce
- Librairie du Carrefour à St-Jean-sur Richelieu
- Chez certains commerçants à St-Isidore en Beauce 
-St-Lambert-de-Lauzon (Aux dépanneurs) 
- Sur le site:  Renaud-Bray.com   
- Librairie L'Écuyer à Thetford-Mines , Boulevard Frontenac Est
Je suis aussi disponible pour des conférences qui vous aideront à trouver des pistes pour discuter de la mort et/ou d'une mort annoncée (maladie) avec les jeunes.
N'hésitez pas à communiquer avec moi au: caratcelia@gmail.com ou lynnepion@gmail.com

vendredi 25 novembre 2011

Merci Josée Blanchette pour la sensibilité de votre texte Sous la surface/Le testament immatériel

  • Un texte qui fait réfléchir sur  la vie, la mort...

  • Sous la surface

Sous la surface

Le testament immatériel

Entre chaud et froid, entre liquide et solide, mon étang de givre et de contemplation, certains diraient «un jardin secret».<br />
Photo : Josée Blanchette
Entre chaud et froid, entre liquide et solide, mon étang de givre et de contemplation, certains diraient «un jardin secret».

À retenir

    • «Aujourd'hui 23 novembre, je me sais mortelle. Non que je me sois crue jusqu'alors immortelle, mais aujourd'hui, tout en moi — des cheveux aux ongles de pieds — sait que je suis mortelle, irrémédiablement mortelle.» - Christiane Singer, Rastenberg
    • «J'ai été surpris de découvrir à quel point la rédaction d'un testament peut être jubilatoire.» - David Servan-Shreiber, On peut se dire au revoir plusieurs fois
    • «Il n'y a rien à redouter dans le fait de vivre pour qui a authentiquement compris qu'il n'y a rien à redouter dans le fait de ne pas vivre.» - Épicure
Il faut être prêt à se vêtir de réalisme et à se dévêtir dans l'humilité, se savoir un tout petit peu plus mortel que les autres pour entreprendre la rédaction d'un testament. Mais il est préférable d'être encore bien vivant pour rédiger un testament d'un tout autre ordre, le testament immatériel, à mi-chemin entre le patrimoine intime et le bilan de la fin.

De tout ce qu'on laissera derrière, sous cet amas d'objets, de photos, de paperasses et de documents, c'est peut-être le plus précieux des legs, le plus jubilatoire; celui qui donne l'impression qu'on se délestera d'une part de soi pour imprégner l'humanité dissolue.

Si on ne se sait pas mortel en novembre, c'est que l'on est resté sourd et aveugle devant l'évident dépouillement.

«Aujourd'hui la nouvelle atteint mes reins. Je me sens flétrir. Feuille après feuille. Mon arbre est dépouillé de sa parure, mes branches nues oscillent, écrit Christiane Singer dans Rastenberg. Et chaque parcelle de moi reçoit le message: la mort est ton maître. La mort est ton maître. Je vais tout devoir restituer, tout. La saisie va avoir lieu, les huissiers de Dieu se préparent à placer les scellés. Là où on m'emmène, je n'emporterai pas un seul cheveu de ma tête, pas une dent de ma bouche. Le bail expire.»

Oh, n'allez pas croire, l'exercice n'a rien de déprimant mais il exige un léger courage, le déni quotidien à enjamber, un appel à percevoir, plus grand que soi à regarder dans le blanc des yeux: «La perception que nous avons habituellement du monde baisse les stores pour épargner nos rétines et nous maintenir dans l'esclavage et la pénombre. Oser braver l'instant!», propose encore cette écrivaine aujourd'hui décédée, que j'ai eu le bonheur de rencontrer il y a neuf ans. J'étais enceinte, elle avait 60 ans. Elle avait posé sur moi ce regard qui sait et vous apaise.

Carnet de passage

Aucun lien de parenté avec le faste des funérailles et l'éclat empesé du dernier spectacle, non, plutôt un recueil de l'intime, de nos pensées jamais déversées, de nos manies, de nos fiertés, de nos espoirs déçus, de nos victoires sur nous-mêmes, un adieu plus lumineux à ceux qui restent. Ce carnet existe, en imprimé (voir les «Zestes» dans cette page), mais vous pouvez aussi vous le fabriquer, réaliser votre propre cahier avec pour seul chapitre, le dernier.

Tout y sera: de votre vision de la maladie, de la vie, de la mort, à celle de l'épreuve et de l'invisible. Tout y sera, de l'essentiel au superflu. J'y songeais vendredi dernier en admirant les étoiles à la campagne. Les ciels d'hiver sont toujours plus saisissants. Et imaginer sa mort en perdant le nord dans l'infini a quelque chose de terrifiant et de rassurant. Un jour, un soir, on fera partie du mystère.

Au moment de mourir, je ne voudrais pas voir de rideaux jaunes et de murs verts devant moi; je voudrais être au Planétarium. Au moment de mourir, je ne voudrais pas sentir l'odeur de Pine Sol; je voudrais être au centre d'un bosquet de lilas mauves et blancs. Au moment de mourir, je ne voudrais pas qu'on m'appelle «madame Blanchette», je ne saurais pas de qui vous parlez. Au moment de mourir, je voudrais tenir la main d'un enfant, mon enfant, mon petit-enfant, et la main d'un vieux, mon vieux.

Au moment de mourir, je ne voudrais pas que l'élu(e) de ma circonscription électorale ou la ministre des Aînés vienne se faire prendre en photo avec moi parce que j'aurais 100 ans. Au moment de mourir, je voudrais être massée par un beau et jeune (n'importe quoi en bas de 65 ans) massothérapeute bien musclé, capable d'imaginer que j'ai déjà eu 20 ans.

Au moment de mourir, je ne voudrais pas boire de champagnette, j'en veux du vrai. Ou de l'eau en bouteille qui goûte l'eau de Pâques. Au moment de mourir, je voudrais porter du cachemire, même l'été (je suis frileuse), plutôt qu'une jaquette d'hôpital en polyester.

Au moment de mourir, je voudrais que Dany Laferrière me fasse la lecture, du Laferrière et de la poésie. Je suis sensible aux timbres et Dany a un organe superbe. Mais qu'il m'épargne les livres qu'il a énumérés à TLMEP dimanche dernier, je serai trop fatiguée pour Borges ou Beauvoir. Par contre, pour la mangue dégustée à mains nues, j'approuve. Avec une giclée de jus de limette, le vinaigre des Antilles, pour le contraste.

Silence, on retourne

Au moment de mourir, je voudrais qu'une infirmière rondelette et maternelle, le «toton fort» et qui semble avoir tout son temps, relève mes oreillers en me disant doucement: «Je vous ai laissé du thé au citron vert avec vos biscuits, madame Joblo.» Au moment de mourir, je voudrais qu'on éteigne Cité Rock Matante, qu'on m'épargne la télé, Twitter, Facebook, mon téléphone et tout ce qui fait du bruit. Vous pourrez laisser l'ordi branché sur iPhoto en mode diaporama, ça me fera répéter pour le générique de la fin et me rappeler les faces que je ne dois pas oublier.

Pour les fesses, y a pas de saint danger, surtout sur la photo de mon second-mari-usé-du-genou, dans le canot, sur l'étang: elle me fait toujours sourire. J'aimerai les fesses jusqu'à la fin, spécialement les fesses d'anges un peu potelées.

Au moment de mourir, j'aimerais entendre des oiseaux, du Bach, m'éteindre dans la véranda près de la forêt, comme Rémy Girard dans Les invasions barbares. Je suis allergique à la codéine, je n'ai jamais sniffé de cocaïne et je suis partante pour toutes les morphines. Je n'aurai plus de veine mais j'en ai déjà eu beaucoup.

Au moment de mourir, laissez tomber les prières, faites-moi jouer du Fred Pellerin (Silence ou Douleur de Félix), les tangos à l'harmonica pleurés par Hugo Diaz, ou laissez-moi la sainte paix, ça fera changement parce qu'entre vous et moi, j'aurai trouvé mon passage ici-bas bien bruyant. J'aurai gagné mon silence. Et si je suis dure de la feuille, laissez-moi m'effeuiller, n'ajustez pas mon appareil.

Pour le reste, j'ai appris deux leçons de la vie: il faut tout dire à au moins une personne. Puis il faut se taire pour s'entendre avec soi-même.

***

JOBLOG

Indignée et éclopée

Monsieur le maire,
Je vous ai envoyé un tweet la semaine dernière, auquel vous n'avez pas répondu. Je vous informais que je m'étais foulé le pied (à quatre pattes dans la rue) à cause du pavé crevassé, inégal, dans un état lamentable. La nuit venue, je ne me suis pas aperçue que j'avais mis le pied où il ne fallait pas, c'est-à-dire dans la rue.

Je ne vous aurais pas écrit pour un incident aussi banal qui a nécessité de la glace, une canne, des onguents et beaucoup d'immobilité. Non. S'il n'était arrivé la même chose à ma mère, à une amie et à une jeune collègue (à vélo: trou dans un sentier du parc Lafontaine prestement rebouché le lendemain, séjour à l'urgence, points de suture au visage et quelques jours de congé) dans la même journée ou durant le même automne, je n'aurais pas osé partager avec vous mon «indignation», un mot usé à la corde. Quant aux coûts sociaux, on n'en parle même pas.

Monsieur le maire, c'est peut-être à madame Harel que je devrais écrire? Elle prévoit investir dans le pavage des rues si elle est élue. Quelle idée visionnaire.

Merci de votre attention,

Une Montréalaise en vie


http://fr.chatelaine.com/blogues/jo_blogue

***

ET LES ZESTES

Commandé Carnet de passage de Josée Bouchard (www.joseebouchard.com). Tout y est pour vous donner des idées de testament jubilatoire et immatériel. Ce que vous aimez manger, voir, entendre, toucher. Ce que vous auriez aimé pardonner, dire, ceux que vous aimeriez revoir, prévenir. Même les livres qui vous ont portés, les mots qui durent, les pensées qu'on tait, les manies, les phobies, les maladies de l'âme, les secrets.

Des suggestions de lettres à ceux qui restent et qu'on a chéris. Bref, beaucoup d'inspiration et une belle idée pour faciliter le passage. Suffit de prendre le temps pour faire ce voyage intérieur.

Lu le livre Est-ce que tout le monde meurt? de Lynne Pion à mon B, qui a adoré. Ce livre pour enfants de 5 à 105 ans explique bien la mort, sans détour, aux petits qui ont soif de vraies réponses. Si le mystère subsiste, au moins les enfants peuvent parler de leurs craintes, de leurs deuils intimes (mamie Julie, est-ce qu'elle va revenir?), de leurs angoisses devant l'irrémédiable départ.

On peut demander à son libraire de commander le livre publié à compte d'auteur ou se le procurer ici à www.lynnepionauteure.blogspot.com.

Aimé Les gourmandises d'Isa d'Isabelle Lambert, à qui j'avais consacré une page ici en 2010.

Sur mon lit de mort, je voudrais de la confiture d'abricots d'Isabelle (elle ajoute les amandes du fruit, un travail fastidieux) et n'importe lequel de ses desserts fabuleux. On les retrouve nombreux dans ce livre où toutes les recettes salées demeurent superflues. Tiens, en fin de semaine, je me lance, je fais des îles flottantes au caramel. Il me semble que c'est à mi-chemin entre le nuage et l'étang recouvert de glace craquée. lesgourmandisesdisa.blogspot.com.

Relu On peut se dire au revoir plusieurs fois de David Servan-Schreiber. Le bon docteur décédé cet été à l'âge de 50 ans nous sert toute une leçon de vie au fil des pages. Il sait qu'il n'a aucune chance mais il s'accroche à la vie, à sa plume.

Aux patients à qui il demandait lui-même s'ils avaient envisagé l'échec d'un traitement et l'éventualité de la mort, Servan-Schreiber constatait que l'immense majorité accueillait cette question avec soulagement. Souvent, les malades ne peuvent évoquer la finalité avec leurs proches. Ils attendent qu'on leur donne l'autorisation d'en parler.

Pourtant, on apprenait la semaine dernière que seulement 9 % des Canadiens parlent ouvertement avec leur médecin des conditions dans lesquelles ils veulent mourir. La médicalisation de la mort aurait engendré la peur d'aborder le sujet... Gros progrès.

Écouté C'est un monde, le dernier disque de Fred Pellerin. C'est feutré, poétique, ça parle de l'amour et de la mort. Pour les paroles de Fred et la très belle chanson écrite par son pote René Richard Cyr — Il faut que tu saches — qui en fait son thème. «Sache si la peur est un trésor / Si la fuite est la mort / Toi qui viendras après moi / Toi qui viendras après moi.» Le coiffeur de Babine est aussi un parolier. Quant à Fred, il est un vrai chansonnier.

***

cherejoblo@ledevoir.com
Twitter.com/cherejoblo
Entre chaud et froid, entre liquide et solide, mon &eacute;tang de givre et de contemplation, certains diraient &laquo;un jardin secret&raquo;.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />

mardi 22 novembre 2011

L'Objectif de Est-ce que tout le monde meurt?

Au départ, est-ce que tout le monde meurt était écrit pour ma fille.  Je voulais qu'elle se souvienne de ses grands-parents, mes parents.
Puis les années ont passées. J'ai plusieurs fois offert le manuscrit à des enfants, des parents qui ne savaient comment expliquer ce qui se passait dans la famille et qui avaient besoin d'un outils pour amorcer la conversation.  Les commentaires allaient souvent dans le même sens; ce que tu as écrit nous a fait du bien.
En 2011,  Est-ce que tout le monde meurt? est né grâce à l'intervention, l'aide, le soutien de plusieurs personnes qui croyaient autant que moi à l'importance de parler de ce sujet trop tabou qu'est la mort. Je le publie à compte d'auteure via Les Éditions du trèfle à quatre feuilles. 

L'objectif est de faire du bien dans le coeur des gens.  Trop d'adultes n'osent pas parler de la mort avec leurs enfants et petits-enfants.  Plusieurs enfants perdent des amis à l'école à cause de la maladie, des accidents, des incendies, homicides etc. sans comprendre vraiment ce que signifie le mot "mort".

Il est préférable d'aborder le sujet délicat de la mort avant qu'elle arrive. Les émotions lors de l'annonce de la mort transporte l'enfant dans un monde inconnu s'il n'a pas été abordé auparavant.

L'objectif de Est-ce que tout le monde meurt?  est de vous permettre d'amorcer cette conversation avec  vos enfants, petits-enfants, vos élèves et les jeunes qui vous entourent.
Je souhaite que tous les enfants aient accès à ce livre pour mieux comprendre une réalité inévitable de la vie; la mort. 

Un cadeau à offrir à un enfant et même à un enfant devenu adulte!
Un livre qui fait du bien
Le livre est maintenant disponible chez
Archambault Place Ste-Foy à Québec...
Librairie de La Chaudière à St-Georges de Beauce
Librairie du Carrefour à St-Jean-sur Richelieu
Chez certains commerçants à St-Isidore en Beauce et à St-Lambert-de-Lauzon et 
chez Twist Laser aux Galeries de la Chaudière à Ste-Marie 
Librairie L'Écuyer Thetford Mines
Sur le site de Renaud-Bray
Voir aussi onglet ici et là


Faites connaître le livre à vos libraires, librairies scolaires, librairies municipales etc. Merci de m'aider à en faire la promotion.

Je suis aussi disponible pour des conférences.

N'hésitez pas à communiquer avec moi au: caratcelia@gmail.com



vendredi 18 novembre 2011

Est-ce que tout le monde meurt? sur le site de Planète Québec



On parle du livre sur Planète Québec via Mme Sylvia Hamel
• Maman, à quel âge on meurt?
• Ça dépend. Y’a des gens qui meurent très, très, très vieux. Y’en a d’autres qui meurent très, très, très jeune. Il n’y a pas d’âge pour mourir.
• Est-ce que tout le monde meurt?
• Oui, mon amour, on meurt tous un jour.
• Comment on meurt?
• Oh! Il y a différentes façons de mourir. On peut mourir parce qu’on est très vieux. On peut mourir parce qu’on est très malade. On peut mourir dans toutes sortes d’accidents. On peut mourir noyé ou dans un incendie. Il y a tellement de façons de mourir, mon amour.
• Maman, pourquoi on meurt?


Enfin, le voici le livre dont je rêvais! Ce livre facilite le dialogue entre les enfants et les adultes sur un sujet tabou : LA MORT.


L’auteur s’est inspiré de son drame personnel : le décès accidentel de ses parents. C’est ce que j’appelle « donner un sens » à une tragédie insensée.


Ce récit prouve que les enfants ont besoin de savoir que la mort existe. Qu’elle est partie intégrante de la vie. Qu’à chaque jour, les enfants entendent le mot « mort ». « Je suis morte de fatigue, je meurs de faim, de soif, de peur, de rire. Pourquoi alors, le mot « mort » nous rend mal à l’aise lorsqu’il s’agit de la perte d’un être cher ou d’un animal favori.


Lynne Pion a su écrire avec une grande simplicité une histoire émouvante qui suscitera chez vos enfants d’autres questions. Vous pourrez, après la lecture de ce magnifique ouvrage vous sentir en confiance et réaliser que vos peurs n’avaient pas raison d’être.


À Parent Étoile où nous travaillons avec des enfants et des adolescents endeuillés, ce livre deviendra « notre » livre, « notre » bible. D’ailleurs, ce que j’apprécie grandement; c’est le langage imagé et avant tout, très compréhensible pour les enfants très jeune. C’est le langage que nous utilisons à Parent Étoile.


Vous pouvez commander ce livre directement : http://lynnepionauteure.blogspot.com ou sur la page Facebook de l’auteur : https://www.facebook.com/pages/Est-ce-que-tout-le-monde-meurt/25132392158647 Si non, réclamez le chez Archambault ou chez Renaud-Bray. Ils pourront sûrement le faire venir pour vous.


N’oubliez pas : c’est un bijou de livre


Est-ce que tout le monde meurt? *****
Auteur: Lynne Pion
Éditions du trèfle à quatre feuilles
Novembre 2011 - 74 pages - 14.99$

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 Demandez-le à votre libraire préféré...en lui donnant le courriel pour qu'il puisse me le commander!   caratcelia@gmail.com


Merci du fond du coeur à Mme Sylvia Hamel pour cette belle critique


Lynne

lundi 14 novembre 2011

Un petit commentaire en passant!

Je vous invite à laisser vos commentaires , c'est vraiment très agréable de vous lire ici ou sur la page facebook 


La préface de Est-ce que tout le monde meurt? signée Josée Masson

Lynne Pion auteure de Est-ce que tout le monde meurt?

 Préface  Josée Masson

Même si la mort est omniprésente dans les contes, dans nos expressions et à la télévision, les adultes trouvent souvent difficile d’aborder le sujet avec les enfants, mais pas Celia, personnage de cette histoire. Celia s’adresse aux enfants et leur parle comme si elle était à leurs côtés. Elle discute de l’amour, de l’amitié, de la mort et de la complexité des émotions. Dans son épreuve,  elle apprend l’importance des souvenirs, des rites funéraires et des croyances. À travers la douleur, elle explore le deuil et tente de comprendre que la mort est universelle, irréversible et inévitable. Ces concepts sont d’une importance majeure lorsqu’on parle de ce sujet délicat avec un enfant, et ce touchant récit prouve qu’il est possible de le faire avec simplicité, sensibilité, vérité et respect.

    Mon souhait le plus cher est que cette merveilleuse histoire ne soit pas uniquement destinée aux enfants qui font face à la rude réalité de la vie imposée par la mort. Il est pour moi un excellent outil d’éducation complet et utile tant pour les parents que pour les professionels qui travaillent
Josée Masson auteure de Mort, mais pas dans mon coeur (2010)
auprès des enfants.

    Merci, Madame Pion, pour votre confiance. En répondant à votre demande de lire votre manuscrit et de vous appuyer par mon exper-tise, je sais que je vous ai fait travailler fort… Vous pouvez être fière du résultat!

    Josée Masson



Josée Masson, travailleuse sociale, a fondé Deuil-Jeunesse, un service dont la mission est de soutenir, informer et intervenir en lien avec la maladie grave d'un proche ou avec avec le deuil vécu dans l'enfance et l'adolescence. Conférencière et formatrice, elle est collaboratrice de nombreux organismes,  porte-voix de l'Association Québécoise de prévention du suicide et l'ambassatrice de la Corporation des Thanatologues du Québec. Elle a mérité des prix honorifiques et d'excellence est est invitée régulièrement à partager son expertise dans les médias québécois. Elle est l'auteure du livre Derrière mes larmes d'enfants qui est devenu une fois remanié Mort, mais pas dans mon coeur publié en 2010

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Merci Josée!

mercredi 9 novembre 2011

Est-ce que tout le monde meurt? de plus en plus connu!

Les 10   novembre de 16 : 00 à 21 :00 je serai à la deuxième Édition du Salon du Livre de la polyvalente des Abénaquis à St-Prosper.

L'invité d'honneur est Daniel Lessard journaliste retraité de Radio-Canada.

J'ai bien hâte de vous rencontrer!

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Un article sur EnBeauce.com pour Est-ce que tout le monde meurt?
 Le 15 novembre 2011 je donnerai une conférence pour le Groupe d'Accompagnement Jonathan

lundi 7 novembre 2011

Est-ce que tout le monde meurt? est né


Celia et moi
 Le 5 novembre 2011 vers 13 : 30

Est-ce que tout le monde meurt? a vu officiellement le jour!

Il est disponible ici en m'écrivant  au : lynnepion@gmail.com  Les infos se trouvent dans la colonne de droite!
 
 Merci à vous tous, de vous être déplacés afin de rencontrer mon nouveau-né

À droite : ma fille Celia et moi, le bonheur était au rendez-vous!


Karine Delarosbil,  Josée Masson et Nathalie Samson


 Ici à gauche, trois femmes de coeur :
Madame Karine Delarosbil qui a créé la   Fondation Les Petits Arcs-En-Ciel  . Madame Josée Masson au centre, fondatrice de Deuil-Jeunesse qui a signée la préface de Est-ce que tout le monde meurt? . Et, à droite, Madame Nathalie Samson, directrice générale de la Corporation des Thanatologues du Québec




Catherine-Émilie, la Maître de cérémonie
Monsieur Réal Turgeon, maire de Saint-Isidore
                     Merci à Tous ceux qui m'ont rendu hommage. J'ai été très émue et le suis encore.

Monsieur Michel Jacques, des Éditions du trèfle à quatre feuilles
 Michel et Rosane ont toujours respecté les modifications et ce,  jusqu'à "minuit moins une" de la date d'impression.
J'ai toujours ressenti beaucoup de respect de leur part.  Et beaucoup d'encouragement!
Merci Carolle d'être là dans tous les moments de la vie!
 Je vous souhaite à tous et toutes de partager ce livre avec les vôtres et qu'il génère de belles conversations dans vos foyers.


Madame Josée Masson

Votre auteure!

C'est à mon tour de vous parler d'amour, de la vie, de l'importance de lire ce livre à vos enfants, petits-enfants avant même que la mort fasse partie de leur vie, tout comme Josée Masson vous l'a mentionné. À force d'entendre notre message, le sujet de la mort doucement se "détaboutisera".

De belles rencontres, de belles discussions
 Josée est un peu comme une "mentore"  pour moi!






Josée Masson, une  femme dynamique que je respecte pour sa fougue, sa passion et sa persévérance . Le sujet est  commun et pourtant...depuis "Eve et Adam" il demeure tabou. La détermination de Josée à cogner aux portes, de les entr'ouvrir et d'y entrer aura permis,  permet et permettra à plusieurs de mieux comprendre le sujet.

Madame Pageau du Groupe d'accompagnement Jonathan et ma fille Celia



Les amis, invités très attentifs
 Merci à tous qui avez signé le livre d'Or, je garderai dans  mon coeur tous ces mots que vous m'avez laissé. Ils sont magnifiques.


Merci pour l'énergie que vous avez partagé en cette belle journée!
Celia, Monsieur Réjean Gauthier qui nous a mis en contact Josée Masson et moi!

Le nouveau-né et les fleurs de Martine!
Au plaisir de vous rencontrer de nouveau!
Au plaisir de faire votre connaissance, n'hésitez pas à demander le livre à votre libraire!
Merci